Le PMU ne connaît pas la crise grâce aux activités sur Internet qui progressent de 22,8% en 2012.

Après une année 2011 historique (7,3% de croissance), et malgré la crise, l’opérateur historique continue sa progression en 2012 avec un Chiffre d’Affaire de 10.5 milliards d’euros (+2.5% de croissance par rapport à 2011).

Comme il fallait s’y attendre, ce sont les activités en ligne (Paris Sportifs, Paris Hippiques, Poker) qui sont le moteur de la croissance du PMU (+22,8%), des activités sur le Net qui pèsent désormais 1.6 milliards d’euros dans le CA global de l’opérateur.

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Grace à un calendrier favorable en 2012 (Euro 2012 et JO de Londres), les paris sportifs sont en hausse de 62%, le poker, quant à lui, bondit de 39% et les paris hippiques (le cœur de métier) progressent de 11.1%

Les enjeux pris sur le poker se montent désormais à 518 millions d’euros et permettent au PMU de prendre la 1er place des sites généralistes (paris et poker), devançant ainsi Bwin et Betclic.

C’est en grande partie grâce à une diversification à l’international que le PMU a réussi à maintenir sa croissance. Son développement a été spectaculaire en Belgique (accords passés avec WFA, Eurotiercé, Ladbrokes et le PMU Belge) et surtout en Allemagne avec 85% de croissance outre-rhin.

Deuxième opérateur de pari mutuel de la planète et premier en Europe, le PMU a mis à profit sa bonne santé financière pour accroitre ses investissements et en particulier ses Points de Vente. Pour l’année passée, c’est une moyenne quotidienne de 3 ouvertures supplémentaires qui ont portés le nombre de points de vente à 11 800 à fin 2012.

Enfin, le Pmu contribue à renflouer les caisses de l’état, puisque c’est presque 1 milliard d’euros (sur les 10.5 milliards du CA 2012) qui auront été versés via les divers prélèvements sur les mises de joueurs.

Bonne nouvelle pour l’Etat français, cette excellente santé du PMU vient compléter celle de la FDJ qui est encore plus resplendissante.

En effet le 2eme opérateur historique affiche un Chiffre d’affaire de 12,1 milliards d’euros, en progression de 6,1% par rapport à 2011, la part de ses activités sur Internet n’étant cependant que de 400 millions d’euros, très en retrait par rapport aux 1,6 milliards du PMU.

Grâce à cette excellente performance , la FDJ, détenue aux ¾ par l’état, devrait apporter, de son côté, quelques 3 milliards d’euros à son actionnaire étatique.

On ne peut pas s’empêcher de comparer cette bonne tenue des 2 opérateurs historiques (PMU, FDJ) par rapport à la situation préoccupante des casinos français qui, sur la même période comptable de 2012, ont enregistrés une baisse de 1.8% de leur Chiffre d’Affaire.

Mais la poche du consommateur de jeux n’étant pas extensible à l’infini, la diminution de la fréquentation des casinos s’explique vraisemblablement en partie par un transfert vers les jeux de grattage de la FDJ (44% d’augmentation) ou vers les paris sportifs du PMU (62% de croissance).